Le Vent de la Chine Numéro 36
Sur un point précis, la presse chinoise est toujours transparente – pour qui sait la lire: les priorités du régime.
Ces derniers jours, elle révèle avec insistance l’inquiétude de Pékin face à l‘écart croissant des revenus entre citadins et ruraux, régions riches et pauvres, nouveaux riches et laissés pour compte de la croissance.
Au plus haut niveau, le PCC (Parti Communiste Chinois) regrette évidemment ce recul (si la tendance devait se pérenniser) vis à vis de l’idéal d’hier, l’égalitarisme de Mao Zedong, et le risque de troubles plus ou moins graves de la part des oubliés de la croissance. D’où ces efforts à «marche -forcée» pour mettre en place des correctifs sociaux en tous genres, allocations/ chômage, pensions, lois de protection du 3ième âge, incitations aux investissements au Centre et à l’Ouest, et le développement des infrastructures…
Ici, l’ouverture en fanfare, le 2 septembre, de la nouvelle ligne de chemin de fer , Pékin-Kowloon, a une portée symbolique évidente : avec ses 2553 km de voies dont 2000 neufs, construits en 3 ans et demi pour un budget voisin de 5 MM USD, elle descend vers les mers du sud, évitant les ports de la côte (Tianjin, Qingdao, Shanghai, Xiamen) tout comme la chaîne des métropoles de l’intérieur (Zhengzhou, Wuhan, Canton), déjà desservies par la ligne traditionnelle : ses étapes s’appellent Hengshui, Heze, Fuyang, Macheng, Ganzhou, Heping… Une gare par heure, litanie d’illustres inconnues de 200 à 400 000 âmes, conurbations rurales attardées.
Le pari est là : comme aux Etats-Unis du début du XIX., il s’agit de «Go West», repousser de quelques centaines de km vers le Xinjiang, la frontière du sous investissement. Chacune de ces villes croit tenir, après des années de frustrations, son billet pour le train de la croissance et se voit devenir une nouvelle Shenzhen, village paludéen devenu en 20 ans l’Eldorado chinois, grâce à la formidable attraction de sa voisine capitaliste. Dans l’histoire, cet axe Nord-Sud est celui du progrès, celui qu’ont emprunté les idées nouvelles et les transferts de technologies de l’Ouest – avis aux amateurs hongkongais!
Et voici un autre discret signal de Pékin: cette ligne qui relie la capitale à sa future RAS «Région Administrative Spéciale» n’a pas coûté un sou à cette dernière. Elle constitue le «cadeau de rentrée» de Hong Kong dans la nation chinoise – version asiatique du veau gras de la Bible, sacrifié pour le retour du fils prodigue.
Il n’était pas anormal que sur un projet de cette ampleur apparaissent des intérêts contradictoires : à Pékin, à la cérémonie d’inauguration de cette ligne au nom supposément synonyme d’ouverture au monde, la presse étrangère n’était pas conviée, pas plus que les industriels ne l’avaient étés à y participer : il s’agit d’un projet avant tout «sino-chinois», en technologie comme en performances. Un décalage existe entre l’annonce d’une ligne transnationale «nouvelle» («coup» de marketing) et les réalités techniques: 3 sections, 500 km existaient déjà.
Leur raccordement aboutit à des caractéristiques hétérogènes limitant le débit de la ligne. Cette ligne semble davantage destinée au désenclavement de deux provinces parmi les plus pauvres de la Chine de l’Est, Anhui et Jiangxi. Elle devrait leur apporter davantage de charbon du Shanxi et de Mongolie, et sérieusement alléger l’engorgement chronique de l’autre ligne, qui n’absorbait jusqu’alors qu’1/3 de la demande! Mais cette apparente vocation locale de la ligne, risque de réduire son intérêt pour Hong Kong, comme axe de développement d’un « hinterland » jusqu’alors inaccessible!
Autres projets ferroviaires
– le passage de trois lignes passagers de 100 km/h à 140 /160 km/h, entre Pékin et Harbin / Shanghai / Canton, par tranches.
– en même temps, projet de tronçons de TGV Pékin Shanghai: si le Conseil d’Etat donne son aval : on verra, sur les mêmes rails, le train «accéléré» et le TGV!
– en fret, accélération de 60 à 90km/h pour Pékin – Shenyang.
– investissements industriels sur le «pont trans-continental», traversant 10 provinces et 41% de la pauvreté nationale.
– prolongation de 1 000 km, dans le Xinjiang, d’une ligne qui en compte 500, et qui reliera Korla à Turfan.
– le projet « chinois » le plus porteur se trouve hors de Chine, à Hong Kong : il s’agit du « Western Corridor », qui devrait relier les nouveaux ports conteneurs (CT8, 9 et autres), une gare de voyageurs sur Kowloon, une de triage dans les New Territories et Shenzhen. Cet instrument évalué à 100MM HKD, équipé de wagons porte-conteneurs à 2 étages, brisera l’actuel goulet d’étranglement entre HK et Shenzhen, avec les rotations de camions qui traversent la ville, les montagnes et (surtout!) la frontière.
Soumettant son projet au dernier moment, l’administration coloniale subit le blocage de Pékin, rendant impossible le début des travaux avant le retour de HK à la Chine. Pour les spécialistes, aucun doute, c’est à Fuxingmen (au Ministère des Chemins de fer) que sera géré le dossier, et à la Chine que reviendra la plus-value d’un outil où l’investissement se fera en (RMB) mais dont l’utilisation se paiera en HKD (ou USD). Avec cette nouvelle donne, les groupes industriels non britanniques ont beaucoup plus de chances qu’auparavant de figurer dans la botte des élus!
– La raffinerie de pétrole de Dalian (J.V. Total à 20% plus 5 partenaires chinois) entre cette semaine dans sa phase de test, après presque 2 ans de retard, suite à des problèmes constatés lors de sa construction.
– Est-ce suite aux échecs répétés du lanceur chinois Longue Marche? Pékin et Moscou annoncent un renforcement de leur coopération spatiale!
– Financial Times ouvre « Asia Exec », base de données offrant toute info ou analyse économique la plus récente, Asie et monde. Prix = 3,315 HKD /mois.
– Pékin semble réfléchir à des moyens d’atténuer l’impact de la TVA sur les exportations : le but de freiner la croissance a été atteint, mais au prix d’une érosion des marges des firmes étrangères, et de l’attrait d’investissement.
– déjà 521 bureaux d’entreprises étrangères à Pékin, contrôlés quant à leur personnel chinois – 57 en infraction, 129 employés «au noir», hors de la Fesco et des 4 autres agences agréées. 27 autres bureaux s’étaient mis en règle, mais auprès d’administrations non habilitées. Au 20 septembre, 3 800 employés avaient été déclarés. L’amende est de 5 000Y, par employé en situation irrégulière.
– nouvelles règles pour les banques étrangères à Shanghai, pour l’obtention de l’agrément d’opérer en RMB : avoir plus d’une agence en Chine, dont une à Pudong, avoir été bénéficiaire net depuis 2 ans, et disposer d’une masse de fonds prêtés d’au moins 100 MUSD.
140 banques étrangères sont dans ce cas, dont 25 ont sollicité la licence. On attend un petit nombre (3 à 5) d’agréments dans les 3 mois.
– Vuitton, le maroquinier, pense ouvrir une 3ième boutique en Chine, après Pékin et Shanghai.
– Ouverture à Shanghai du Parc d’attraction internationale « American Dream », genre Disneyland – prix d’entrée 100 Y par adulte.
Pour cet expert européen, la ligne , comme outil de croissance, est un projet endogène : le bas niveau de développement des zones desservies ne leur permet d’exploiter que des technologies locales -acier, béton.
Difficulté de trouver les expatriés disposés à s’établir sur place (sauf peut-être dans des villes cantonaises proches de HK, comme Shantou). Difficultés de maintenance, pour les J.V., du fait de l’absence du tissu de services en aval : ni comptables / audits de classe internationale, ni de spécialistes ordinateurs/logiciels…
Mais les villes-étapes ne l’entendent pas de cette oreille, et veulent saisir leur chance -avec autant de dynamisme que de naïveté. Toutes ces villes ont investi dans leur «parc des expos», «zone industrielle», sans oublier les incontournables hôtels, restaurants et karaokés, et affûté leurs atouts à présenter aux étrangers. Voici quelques unes de ces stratégies locales, du Sud vers le Nord :
[1] Huizhou (Nord/Canton). Sa gare vient de passer de 3 000 à 10 000 passagers/jour, sa capacité de fret à 20 000 t. D’ici ‘2000, la ville espère tripler ses investissements pour traiter un maximum de ces volumes passant chez elle : bretelle ferroviaire de 53 km et voie rapide vers Aotou, son port en eaux profondes, pour exporter les marchandises venues du Nord. Crédits à trouver pour ces 2 liaisons : 1MMY.
Autres projets : 20 à 30 MMY d’infrastructures (postes, routes), extension du port (d’1Mt /an, à porter à 10Mt/an), et de l’aéroport (pour y recevoir des Boeing 747). Huizhou qui a trop de voitures, veut aussi construire 4 parkings + terminaux bus et taxi en lisière de ville pour interdire la circulation intra muros.
Tout ceci, sans parler des investissements. industriels privés, locaux et étrangers, très actifs dans la province.
[2] Ganzhou (Jiangxi) est d’un autre monde, 30 ans en arrière, et soumet des projets plus humbles -moins mûrs : ferme industrielle (porc et tortue) pour 9 MY, projets pour des montants du même ordre,décrits dans un anglais chatoyant et incompréhensible («coloured woven, pipe line»)… Le Jiangxi est de loin a province la plus pauvre du Sud-est, avec (en 1994) un revenu moyen/ht de 2 800 Y/an (5 000 pour le Zhejiang, son voisin) et un investissement étranger n’atteignant pas les 300 MUSD – 1,16 MMUSD au Zhejiang, plus petit…
[3] Jiujiang, plus au Nord (Jiangxi) comporte, avec toutes ses banlieues, 4,1 M hts.
La ligne traverse la «ville» sur 94 km (1h1/2). Sa vocation : point de passage, puisqu’en plus du nouveau cordon ombilical, elle a le Yangtzé (barges de 1500t de Shanghai à Chongqing, 8000 t après achèvement du barrage des 3 Gorges), 2 autres lignes fer (Shanghai-Chongqing, Jiujiang-Hefei), 3 sections d’autoroutes (dont 2 en construction) et un aéroport (3, bientôt 9 destinations intérieures). Jiujiang veut vendre aux étrangers ses réserves d’eau (ses diverses aquacultures), sa houille blanche, (capacité. 750 000Kw), ses produits agricoles (Riz, coton), ses mines et son tourisme. Elle dispose d’industries aussi diversifiées que peu avancées : textile, électromécanique, métallurgie… La ville a préparé pas moins de 10 réglementations spécifiques, destinées à «bichonner» l’ étranger sur son territoire!
[4] Shangqiu (Est/Henan),«comptoir» agricole traditionnel de 4 provinces, mise sur la ligne Beijing-Kowloon pour changer la vie de ses 7,5 M de paysans disséminés sur 11 000 km².
A Shangqiu croise une ligne fer Est-Ouest, Liangyungang-Rotterdam, pompeusement nommée « pont transcontinental euro-asiatique ». Elle a aussi sa batellerie (accès au Grand Canal) et son aéroport, ainsi qu’un bon réseau téléphonique (63 000 lignes). Comme Jiujiang, Shangqiu dispose d’une énorme source de matières premières exotiques, tels le bois de «tung» (?)et la peau de chèvre (!). 1500 usines dardent déjà leurs cheminées sur la ville, aux côtés de 6 mines d’anthracite. La ville n’a pas manqué de peaufiner ses règlements préférentiels provinciaux et locaux – 43 au total : en un mot, Shangqiu « ouvre ses bras aux investisseurs nationaux et étrangers, hommes d’affaires et touristes »!
Parmi les autres projets ferroviaires nationaux, comptent, d’ici ‘2000 :
– Ventes à Hong Kong, de résidences de luxe par des expatriés 11 MMHKD en 9 mois (Peak). Les acheteurs sont Hongkongais. La tendance à la hausse des prix devrait se maintenir jusqu’à la fin 1996, croient les experts.
– Parmi les entreprises privées aussi, le grand nettoyage se fait: dans le Fujian, celles-ci (plus de 7 employés) se chiffrent à 621 000, soit 10% de moins en 1 an.
– Un industriel cantonais en électroménager n’avait pu honorer l’échéance de livraison de 15 000 ventilateurs, la police l’avait incarcéré près de 2 ans : le tribunal de Nanhai a condamné la police à 19300 Y de dommages. et à des excuses publiques.
– 1,5 MM Y de prêts programmés pour 1997, aux paysans pauvres, pour infrastructures et irrigation plus 3MMY en prêts pour l’emploi privé. En dehors des 10,8MM Y du fonds de soutien à la pauvreté, et des fonds spécifiques des Prov.
– La presse chinoise conteste le chiffre officiel de 3% de chômeurs en Chine : une étude divulguée dans (Journal de la Jeunesse) -1 des plus progressistes attend d’ici la fin 9. Plan (‘2000), 153 M de chômeurs, soit 21,4%.
Les règlements les plus sévères pour contenir l’exode rural vers les grandes villes, sont battus en brèche. Pékin aura en 1996, 1 M hts en plus, et en 1995, a autorisé 900 000 emplois nouveaux, soit 4 fois moins que le nombre d’emplois réellement créés. Sans emploi chez eux, les paysans n’ont pas le choix.
Conclusion de l’étude : « utile pour éviter le désordre, la contrainte ne peut pas servir d’unique politique à l’avenir! »
– En trafic international d’armes, la Chine, en 1995, est le 1er importateur : 1,7MMUSD (à cause de l’achat de 72 Sukhoi 27 russes), et 5ième exportateur: 0,87 MM USD (tous produits militaires vers le Tiers Monde).
– Le « grand magasin N°1 » de Shanghai (1er CA en Chine) est aussi le 1er à obtenir la norme internationale ISO 9002. Ventes au 1er semestre : 281M USD (plus13%). Mais le magasin N°1 a aussi reconnu ce mois-ci que l’expansion se faisait au prix de l’écrêtement des marges bénéficiaires, sous le coup d’une concurrence excessive.
– Au baromètre diplomatique chinois, le ciel sino-US est bas: accusations de vouloir «maintenir la Chine en quarantaine». Avec Tokyo, le temps est mitigé : réitération à New York (à l’ONU) des promesses d’amitiés mutuelles, malgré l’annexion de facto par le Japon des îles Diaoyu. Avec l’Allemagne, légère embellie – rencontre des 2 ministres des Affaires Etrangères.(à New York aussi) après la brouille de l’été (suite au vote par le Bundestag d’une résolution Droits de l’Homme/Tibet). Relations dites «bonnes», avec le Belarus, le Viet Nam (progrès dans le différend frontalier), Kiribati, voire l’Inde.
– Nouveau code de conduite des journalistes chinois en province du Hebei. Un débat national est en cours – l’image de la presse, trop « souple d’échine » et corruptible, n’a jamais été si basse. Pourtant, celle-ci n’a jamais été si audacieuse ni critique -sauf peut-être durant 6 semaines du Printemps de Pékin, en mai-juin 1989…
– Entrée formelle en lice électorale de Tung Chee Hwa, armateur, milliardaire et le plus plausible candidat au poste de 1er Gouverneur de la ZAS après juillet 1997.
– Première mort, 1er héros au large des Diaoyu pour les 5 bâtiments civils hongkongais et taiwanais, qui tentaient d’y démolir un phare fictif – signal de prétention à souveraineté nippone. Stoppés par la marine japonaise, ils jurent de revenir en force.
– Dernière élection à Macao du « Leal Senado» : victoire écrasante des magnats et du camp « pro-Pékin » (7 sur 8 élus).
– Critiques au grand jour, dans la presse, des projets de barrages sur le Fleuve Jaune : 1000 km du cours inférieur, cette année, ont été à sec durant 150 jours, en raison de pompage excessif (irrigation), au détriment du Shandong et du Henan.
Vitesse : 60 km/h – 80km/h en 1997. Durée du parcours:49 h (40 h en 1997), soit 13h de plus que la ligne Pékin-Canton!
Provinces traversées: Hebei, Shandong, Henan, Anhui, Jiangxi (1/3 du parcours), Hunan, Canton.
capacité fret : la ligne est à 2 voies sur 60% de sa longueur depuis Pékin (capacité = 50 Mt/an), à 1 voie dédoublable jusqu’à Longchuan (province Canton -capacité/an = 20Mt),non dédoublable jusqu’à Changping (capacité. = 15 Mt/an). Autre goulet d’étranglement entre Shenzhen et Kowloon : sur 400 wagons de fret vers Hong Kong, à Shenzhen, 180 doivent être transbordés.
Terminus : Pékin-Ouest (nouvelle gare) – Shenzhen. Pour Kowloon, il faudra attendre après juillet ’97 (pas de services de douanes et police). HK, non consultée officiellement, se trouve avoir un projet d’infrastructure (le « west rail »), répondant exactement aux besoins.
Rotations/ jour (passagers) :3 par sens.
Tarif : 198Y (, «siège dur») à 600Y l’aller ( «couchette molle»). Effet de mode, en septembre, tous les billets, 5 jours à l’avance n’ont pu s’acheter qu’hors guichet, à la sauvette, 50% plus cher.
Ouvrages : 150 tunnels (le + long, Wuzhishan = 4,4 km), 1100 ponts (le + long = Jiujing, sur le Yangtzé, 7,6km).
traction: 100% diesel (technologie locale, partiellement désuète mais maîtrisée).
équipements : 4000 km de câbles à haute tension ( 53 stations de distribution), 3000 km d’autres câbles.
main d’oeuvre du chantier : 160 000.
Problèmes signalés :
1. goulets d’engorgement prévisibles du fait des différences de capacité, surtout dans le Guangdong (voir «capacité»),
2. incompatibilité entre HK et Chine pour le trafic conteneurs. Le conteneur chinois est inférieur au gabarit mondial (20 ou 40 pieds), dont Hong Kong reçoit 20 000/jour (la moitié pour la Chine). Le conteneur ne sera pas une priorité pour cette ligne -il passera par l’autre ligne.
3. déficience d’approvisionnement en eau à bord -d’où problèmes de sanitaires!
– 48% des instituteurs shanghaïens sont déprimés: salaires trop faibles, image sociale trop basse.
– 3 provinces sur 30, à elles seules, ont construit ou restauré illégalement 40 000 temples dédiés à divers dieux tutélaires. et à Changchun (Jilin), 50% des enfants croient au destin, 40% à l’immortalité.
– 44 magasins de Hefei (Anhui) avaient promis compensation du décuple, à quiconque achèterait chez eux des contrefaçons. 4 consommateurs ont prouvé que leur karaoké «Toshiba» était faux : sur le refus du mauvais coucheur de s’acquitter de sa promesse, il y a eu procès – la «peine» a été doublée!
– 1,15 kg d’amphétamines saisies à Canton sur un Malais : une première en Chine!
– 30 septembre-6 octobre, Pékin Parc Chaoyang: autour du lac (ombres chinoises et groupes animés): rétrospective 60. anniversaire de la Longue Marche.
– 15 – 30 octobre, Canton : foire d’automne -50 000 hommes d’affaires et 10 MM USD de contrats, attendus.
– 1 octobre: introduction en Bourse de Shanghai des passations d’ordre informatisées, en plus des 5 100 sièges de courtiers «in situ».
Par ailleurs, une usine de moteurs Diesel a émis 25 M d’actions à Jinan (Shandong). Fronde régionale ou élargissement concerté du monde boursier? En tout cas, accroc au monopole de Shanghai et Shenzhen