Editorial : PME euro-chinoises : la Suisse précurseur

La Suisse dispose désormais de son Fonds de partenariat, de soutien à ses PME au Céleste Empire. RFA exceptée, ce pays industriel riche et organisé, est en avance sur la plupart des pays d’Europe, avec un modèle souple et délocalisé.

1er fonds étranger à opérer depuis la Chine, doté de 31,5M FRS -dont 20% fourni par Pékin, il sera géré par un Conseil constitué d’experts, diplomates et de firmes suisses (PME!) déjà en place.

Les interventions seront décidées, au cas par cas: prêts, participations, garanties, auprès des banques chinoises… Plafond par projet: 5 M FRS -soit un nombre max. simultané de 6 à 10 dossiers.

Participation  limitée à 33% du capital de la JV (pour ne pas dépasser les parts des partenaires suisse et chinois), et remboursables après la phase de lancement : la Confédération veut éviter de devenir opérateur industriel en Chine!

L’assistance technique (d’un expert financier « prêté » par Crédit Suisse à l’Ambassade helvétique à Pékin) sera limitée à 12 mois par projet. Pratiquement, le Fonds se veut commercial – il prend le relais des crédits mixtes (subventionnés) d’hier, entre-temps bannis par l’accord d’Helsinki et l’OMC.

Pour l’avenir le Fonds ne s’interdit aucune voie – pas même celle de puiser des fonds sur le marché boursier mondial. Mais dans l’immédiat, la Suisse comme d’autres pays, ignore deux besoins de PME « pauvres » mais prêtes à relever le défi d’une expatriation : besoins en logement à prix abordable, et en information de terrain. Mais c’est un début!¦

 

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