Temps fort : Trois compagnies étrangères aux fortunes diverses

Stow (Courtrai-Belgique) n’a pas eu froid aux yeux en se lançant dans l’aventure chinoise.

Ce petit leader des équipements de stockage industriel avait négocié en 1994 une J.V. à Pékin avec le Ministère des forêts. Constatant l’émergence d’un «blocage» chez le partenaire, qui se retranchait derrière le MOFTEC, Stow obtient l’annulation de la JV à l’amiable, installe en quelques mois sa filiale (à 100%) à Shanghai, juste à temps pour profiter, parmi les derniers, de l’import hors taxe.

Depuis l’inauguration. en mars, Stow a pris 60% du marché local (11MY de ventes, 30M attendus en 1997), et rayé de la carte la concurrence allemande et US qui paie taxes et transport, alors que Stow livre en 5 semaines! Stow espère devenir n°1 mondial!

Même ambiance chez Bolloré, n°1 mondial (33% du marché) d’un film métallisé, matières premières du condensateur d’électroménager. Ouverte en 1994, la JV (65% Bolloré, 15% BNP) tourne 24h /24, vend 45% sur Shanghai et 20% à l’export, et attend les machines pour augmenter la production.

Pour Altopaint, usine à 100% française, les débuts sont moins faciles. N°2 européen de la peinture, cette filiale de Total a du mal à s’imposer.

Le créneau (peinture/ bâtiments) est bon: le marché commence à demander de la qualité. Par contre, ce marché fermé où piston et dessous de tables comptent, s’avère un frein, ainsi que l’absence jusqu’à présent de supermarchés du bricolage, et d’une tradition de «hobby» parmi la classe urbaine.

 

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